mercredi 22 octobre 2008

ROMAIN. Pourquoi faire des jardins ouvriers?

Association : Les jardins d’aujourd’hui

Domaine : Vie locale - Cadre de vie

Région : Aquitaine

Objectif : Favoriser l’autonomie des personnes en grande difficulté (Sainte-Foy-la-Grande, 33).

Date de création : 1986

Activités : Par le biais d’un jardin potager collectif ou individuel, l’association souhaite développer les capacités d’autonomie des personnes en situation précaire, afin de limiter progressivement l’assistance impliquant une perte de citoyenneté pour ceux qui la vivent.
Les Jardins d’aujourd’hui ont une double activité. Les jardins collectifs permettent à des personnes totalement exclues (RMIstes, femmes seules chargées de famille, adultes handicapés...) de s’initier à une gestion collective d’une surface à cultiver d’environ 2 000 m2. Un animateur, chargé de l’accompagnement, assure la dynamisation du groupe et réalise le suivi individuel des participants. Le partage des tâches, des expériences et des récoltes rend à ces personnes le sens de la dignité et une capacité d’autonomie qu’elles avaient perdue.
La deuxième option proposée par l’association, est de s’adresser à un quartier ou à un territoire géographique dans sa globalité. Des parcelles de terrain individuelles ("des jardins en pied d’immeuble") ou collectives ("jardins d’agrément coopératif") sont proposés à des familles. Leur superficie est de 15 à 300 m2 pour les individuelles et de 500 à 2000 m2 pour les collectives. Elles représentent le "prolongement de la salle à manger familiale".
Les Jardins d’aujourd’hui tentent ainsi de créer ou de consolider des réseaux de solidarité et de convivialité entre les habitants d’une même cité.

Bilan : En 2003, 2500 acteurs - soit une dizaine de structures - se sont regroupés pour constituer "le réseau du Jardin dans tous ses états". L’objet est équivalent à celui de l’association : il s’agit de créer des jardins favorisant l’échange et de mettre en lumière certaines valeurs telles que le renforcement du lien social, la diversité des publics, la démarche participative, la gestion coopérative, l’animation des projets, et bien entendu, le respect de l’environnement. Bilan au 1er octobre 2003.
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